"Le Samouraï" (1967), réalisé par Jean-Pierre Melville, est un chef-d’œuvre du cinéma noir français. Ce thriller stylisé suit Jef Costello, un tueur à gages solitaire incarné par Alain Delon, dans une exploration captivante de l’isolement, du code d’honneur et de la quête d’identité. Avec une esthétique épurée et une narration minimaliste, Melville crée un univers hypnotique inspiré du cinéma américain.
Le film débute par une séquence magistrale sans dialogue, où Jef Costello planifie méthodiquement un assassinat. Cette ouverture, combinée à la mise en scène précise et à la performance iconique de Delon, a fait de "Le Samouraï" une œuvre intemporelle. À travers ses influences culturelles et cinématographiques, le film transcende les époques, inspirant des réalisateurs tels que John Woo et Walter Hill.
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Acteurs | |
Jef Costello | Alain Delon |
Superintendant | François Périer |
Jane Lagrange | Nathalie Delon |
Valérie | Cathy Rosier |
Wiener | Michel Boisrond |
Locker Room Girl | Catherine Jourdan |
Olivier Rey | Jean-Pierre Posier |
Bartender | Robert Favart |
Walkway Man | Jacques Leroy |
Inspector #1 | Roger Fradet |
Inspector #2 | Carlo Nell |
Inspector #3 | Robert Rondo |
Garage Owner | André Salgues |
Policeman / Taxi Driver | André Thorent |
Policeman Speaker | Jacques Deschamps |
Damolini | Georges Casati |
Garcia | Jacques Léonard |
Policeman of the night visit #1 | Pierre Vaudier |
Policeman of the night visit #2 | Maurice Magalon |
Hotel Manager | Gaston Meunier |
Night-Club customer #1 | Jean Gold |
Night-Club customer #2 | Georges Billy |
Poker Player | Ari Aricardi |
Poker Player | Guy Bonnafoux |
Inspector | Humberto Catalano |
Jef Lookalike | Carl Lechner |
Girl with chewing-gum | Maria Maneva |
Réalisation | |
Réalisateur | Jean-Pierre Melville |
Assistant Réalisateur | Georges Pellegrin |
Montage | |
Monteur | Monique Bonnot |
Yolande Maurette | |
Production | |
Producteur | Raymond Borderie |
Eugène Lépicier | |
Responsable de Production | Georges Casati |
Ecriture | |
Scénario | Georges Pellegrin |
Jean-Pierre Melville | |
Son | |
Compositeur de la Musique Originale | François de Roubaix |
Monteur Son | Robert Pouret |
Ingénieur du Son | René Longuet |
Directeur du Son | Alex Pront |
Caméra | |
Directeur de la Photographie | Henri Decaë |
Art | |
Design de Production | François de Lamothe |
Décoration de Plateau | François de Lamothe |
Jean-Pierre Melville a captivé Alain Delon en lisant le scénario de "Le Samouraï" à voix haute. Delon, impressionné par les 7 minutes et demie d’ouverture sans dialogue, a immédiatement accepté de jouer dans le film après avoir entendu son titre évocateur (source).
Les Studios Jenner de Melville ont été ravagés par un incendie en plein tournage, détruisant des archives précieuses et la cage du bouvreuil de Jef Costello, un symbole central du film. Malgré ce drame, le décorateur François de Lamothe a recréé les décors en seulement deux semaines, permettant au tournage de reprendre rapidement (source).
Le style de Melville s’inspire du film noir américain, notamment de "Tueur à gages" (1942) de Frank Tuttle. L’ouverture de "Le Samouraï" reflète des similitudes avec ce classique, en particulier dans la mise en scène du réveil et la gestuelle du personnage principal (source).
Le film s’ouvre sur une séquence fascinante de 10 minutes sans dialogue, où Jef Costello planifie méticuleusement son alibi. Cette scène définit son caractère méthodique et solitaire, établissant l’atmosphère minimaliste et immersive du film (source).
À sa sortie, "Le Samouraï" a divisé la critique française. Alors que certains louaient sa maîtrise du genre, d’autres le jugeaient éloigné des préoccupations sociales de l’époque. Ce détachement a cependant permis au film de devenir une référence internationale, influençant des réalisateurs comme Luc Besson et Walter Hill (source).